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Le Préfet garant de l'égalité, en théorie !
20/06/2009 00:23
Nous avons appris depuis peu que Mr Alpern avait écrit un courrier à Monsieur Pierre de Bousquet, un courrier dont la teneur semble être la même à peu de chose prés que celui que nous lui avons envoyé le 30 mai 2009. A ce jour, nous n'avons reçu aucune manifestation de réponse à notre missive. Aussi, quelle fut notre surprise de constater que Mr Alpern est reçu une réponse 24 Heures aprés la réception de sa lettre? Dois - je en déduire que la lettre d'un élu a plus de valeur que celle d'un simple citoyen ? Mr Pierre de Bousquet me semble fait du même bois que le Président Sarkozy qu'il sert servilement. Plein de dilligence avec les puissants et plein de mépris pour les humbles. Cette conduite est indigne d'un serviteur de la République et jamais plus à l'avenir nous ne l' honnorerons du titre de citoyen, ce personnage n'étant pas à nos yeux assez républicain pour méritez un tel honneur ! Aprés le mot Liberté, c'est maintenant le terme Egalité que l'on pourra retirer des frontons des préfectures en général, de celle du Pas de Calais en particulier !
PW
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Drôles d’élections européennes...
19/06/2009 23:57
Simulacre européen
« Imaginez, écrit M. Vaclav Havel, une élection dont les résultats sont largement connus à l’avance et à laquelle se présentent toute une série de candidats à l’incompétence notoire. Tout scrutin prétendument démocratique organisé de la sorte ne manquerait pas d’être qualifié de farce » L’ancien président tchèque ne pensait pas au Parlement européen, mais au Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Et pourtant...
Depuis la première élection des députés européens au suffrage universel, en 1979, le taux d’abstention a bondi de 37 % à 54 %. Les pouvoirs du Parlement se sont néanmoins accrus, et son champ d’action concerne 495 millions d’habitants (contre 184 millions il y a trente ans). L’Europe occupe la scène ; elle ne passe pas la rampe. Pourquoi ?
Sans doute parce qu’aucune communauté politique continentale n’existe en réalité. L’espoir que la simultanéité de vingt-sept scrutins nationaux, presque toujours disputés autour d’enjeux internes, va déboucher un jour sur la naissance d’une identité européenne continue de relever de la pensée magique.
Quel Slovène a une connaissance même approximative des débats électoraux suédois, quel Allemand s’informe de la vie politique bulgare ? Le lendemain d’un scrutin européen, l’un et l’autre découvrent néanmoins qu’à Stockholm ou à Sofia le verdict des urnes peut avoir contredit le résultat de la seule élection à laquelle ils ont prêté quelque attention, et que leurs votes à eux n’ont en réalité désigné que 1 % (Slovénie) ou 13,5 % (Allemagne) du total des parlementaires de l’Union. Comment imaginer qu’une révélation de ce genre n’alimente pas chez l’électeur le sentiment de son inutilité relative ? Une impression que les gouvernants européens n’ont pas démentie en ignorant les choix successifs de trois peuples relatifs au traité constitutionnel, à l’issue d’une campagne qui, elle, avait suscité intérêt et passion.
En France, sept des huit circonscriptions électorales ont été découpées aux seules fins de favoriser les grands partis ; elles ne correspondent à aucune réalité historique, politique ou territoriale. Celle du Sud-Est accueille d’ailleurs pour chef de file un socialiste autrefois élu dans le Nord-Ouest et qui a qualifié de « crève-cœur » son propre parachutage. Il est pourtant élu d’avance, comme la ministre française de la justice, que l’objet du scrutin intéresse si peu qu’elle croit que c’est à La Haye, pas à Luxembourg, que siège... la Cour de justice des Communautés européennes. En Italie, M. Silvio Berlusconi avait carrément envisagé de présenter huit mannequins et actrices de soap operas comme candidates.
Et ce n’est pas tout. Les forces politiques qui ont depuis trente ans transformé ensemble le Vieux Continent en grand marché indéfiniment élargi à de nouveaux pays proposent soudain une Europe « qui protège », « humaniste », « sociale ». Or si socialistes, libéraux et conservateurs s’affrontent lors des campagnes nationales, ils votent ensemble à l’occasion de la plupart des scrutins du Parlement européen. Et ils se partagent les postes de commissaire — dont six attribués aux sociaux-démocrates, chargés notamment de la fiscalité, de l’industrie, des affaires économiques et monétaires, de l’emploi, du commerce. La peur de l’affrontement et la dépolitisation des enjeux favorisent la reconduction indéfinie de ce bloc gouvernant qui va « d’un centre droit spongieux à un centre gauche ramolli, en passant par une coalition libérale cotonneuse (cf, « An unloved Parliament », The Economist, 9 mai 2009) ».
Un tel verrouillage de l’alternance garantira-t-il la place de M. José Manuel Barroso à la tête de cet attelage au bilan plus que médiocre ? « Il a fait un excellent travail, je veux dire de façon très claire que nous le soutiendrons », a indiqué le premier ministre travailliste britannique Gordon Brown. Le socialiste espagnol José Luis Zapatero ne l’a aucunement contredit : « Je soutiens le président Barroso. » Il est vrai que MM. Brown et Zapatero ont le même programme, mais c’est celui du Parti socialiste européen (PSE). Auquel appartient aussi la dirigeante française Martine Aubry, qui, pour sa part, expliquait : « L’Europe que je veux, ce n’est pas une Europe dirigée par M. Barroso avec ses amis Sarkozy et Berlusconi. »
Aux électeurs de s’y retrouver...
Serge Halimi, Le Monde Diplomatique, juin 2009
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Inquiétant puzzle présidentiel au Moyen Orient
19/06/2009 11:46
Les lendemains des élections européennes très intenses m’ont conduit à relâcher le rythme d’écriture des billets sur ce blog. Je vais maintenant reprendre une fréquence plus habituelle.
Certains se sont étonnés de mon opposition à la loi de programmation militaire lors du vote de mardi à l’Assemblée nationale. Je crois en effet que cette loi abaisse notre outil de défense au rang supplétif de l’OTAN.
Nous ne pouvons pas garder notre influence mondiale si nous dépensons moins de 2% du PIB. Nous risquons un jour de payer très cher cette faiblesse financière, d’autant que les dépenses sont orientées vers ce nouveau corps expéditionnaire, qui s’inscrit totalement dans la logique interventionniste de l’OTAN.
Parallèlement, il y a de quoi être très inquiet avec les accords de défense signés par la France avec Abou Dhabi. Quel est exactement l’objet de cette présence et le degré d’automaticité en cas de conflit avec l’Iran ?
La création d’une base dans cette partie du Moyen Orient n’est pas en soi contestable, à la condition bien sûr, que nous ne soyons pas entraînés dans des guerres hasardeuses décidées par d’autres. Or, les déclarations du Président de la République lors des obsèques d’Omar Bongo, s’ingérant très loin dans les affaires iraniennes, révèlent très bien où veut en venir Nicolas Sarkozy.
C’est d’ailleurs un comble de voir la France qui, longtemps, a eu une grande politique d’équilibre au Moyen Orient, être plus offensive vis-à-vis de l’Iran que les Etats-Unis d’Obama.
Les éléments du puzzle mis habilement en place par le Président de la République commencent à dessiner l’image d’une France partiale, qui renonce à sa mission d’apaisement et d’équilibre.
Oui vraiment, il y a de quoi être extrêmement inquiet !
A suivre de près…
NDA
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Burka : DLR s’engage pour la création d’une commission d’enquête parlementaire
18/06/2009 21:23
Port de la burqa : vers un "islam apaisé et des lumières"
NOUVELOBS.COM 18 juin 2009
Le député André Gérin, qui a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d’enquête parlementaire sur le port de la burqa, affirme vouloir "tendre la main aux musulmans".
Le député-maire André Gerin (PCF), qui a déposé une proposition de résolution afin de créer une commission d’enquête parlementaire sur le port de la burqa en France, explique, jeudi 18 juin, que le phénomène s’est "amplifié ces dix dernières années" et notamment depuis le 11 septembre.
André Gerin juge que la vision de "ces fantômes ambulants" dans les rues n’est plus possible. De plus, le député-maire note que cette attitude pose "des problèmes pour les cartes d’identités, les passeports, les mariages…". Et ajoute que même s’il est marginal, le port de la burqa s’observe également dans les milieux ruraux et pas seulement en ville.
"Faire reculer l’intégrisme"
La création d’une enquête parlementaire serait l’occasion "d’un dialogue afin de tendre la main aux musulmans", explique André Gerin. "Il ne faut pas stigmatiser ces femmes. Il faut accompagner les musulmans vers un islam apaisé et un islam des lumières", poursuit le député qui invoque le respect aux valeurs républicaines afin de faciliter le vivre ensemble. "Il faut sortir de notre indifférence. Il est tant de se préoccuper du problème", ajoute le député.
A celles et ceux qui vont défendre leur libre choix et le respect de leur religion, André Gerin rappelle que "la liberté de religion n’est pas celle d’être un fantôme. Le port de la burqa est une véritable régression pour les femmes. Il y a un réel problème de liberté".
Un "emprisonnement"
Le député-maire de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan rappelle que cette résolution n’est pas née par hasard. "Beaucoup d’élus de tous bords politiques s’inquiètent de cette dérive dangereuse. Ces femmes sont véritablement emprisonnées", déclare-t-il.
Le président de Debout la république estime qu’il ne faut pas faire les mêmes erreurs avec la burqa qu’avec le port du voile à l’école. "Il nous a fallu quinze ans pour légiférer. Nous avons perdu beaucoup trop de temps".
Nicolas Dupont-Aignan rappelle que chacun est libre de choisir sa religion et que le but de la commission d’enquête parlementaire n’est pas d’être hostile envers la religion musulmane mais "de respecter un modèle de société". "L’emprisonnement complet de la femme sous une burqa n’est pas admissible car aucune identification n’est alors possible", souligne-t-il. "Et aucune religion n’a le droit de nier les droits d’un être humain. Il est temps que la république affirme ses valeurs".
André Gerin ajoute qu’"aujourd’hui, nous sommes décidés à faire reculer l’intégrisme", et affirme avoir reçu des échos positifs de son action de la part d’associations féminines et de musulmans.
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Cérémonie de commémoration de l'appel du 18 juin
18/06/2009 21:12
Nous étions à la cérémonie du 69ème anniversaire de l’appel du 18 juin. A nouveau nous constatons que peu de monde était présent. La société civile se désintéresse de plus en plus à ce qu’elle considère à tort comme du folklore. C’est un grand dommage ! Il faut au contraire continuer à cultiver le souvenir de ces hommes et femmes qui ont osé un jour aller à l’encontre de l’autoritarisme, de la tyrannie et de la barbarie. Charles De Gaulle, Jean Moulin, Octave Legrand, Vassili Porik et tous les anonymes de tous bords social ou politique qui réalisèrent un jour que la vie ne valait d’être vécue sans la liberté. Espérons que ce phénomène d’indifférence puisse s’inverser un jour. Les principaux acteurs politiques étaient tous présents. Nous y avons rencontré Nesrédine Ramdani, Laurent Bocquet, Daniel Duquenne, Christine Coget, Pierre Ferrari et David Noël avec qui j’ai devisé quelques minutes sur mes précédents articles qui l’ont un peu décu. Je reviendrai plus tard sur ce sujet. Le FN, parti prétendument patriote, a brillé (pour une fois) par son absence. Il est vrai que pour des nostalgiques du Pétainisme, De Gaulle ne fait pas recette. Qu’importe DLR était présent pour cultiver le souvenir du plus brillant serviteur que
la France n’est jamais eue ! Et je dois avouez que ce jour là,
la Marseillaise que l’on joue, me semble encore plus belle qu’à l’accoutumée. Ce jour là, particulièrement, je frissonne d’émotion !
PW
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